Résumés
Publié le 29/05/2015
Beaucoup pensaient avant la rencontre que les deux succès glanés par les Parisiens durant la saison régulière leur donnait un avantage psychologique indéniable avant ce derby des phases finales. Beaucoup conservaient à l’inverse une réserve, convaincus de la capacité de réaction d’alto-séquannais, forts d’un effectif pléthorique, mais surtout vexés par la défaite à Colombes contre ces mêmes parisiens début mai.
Ce sont les premiers qui auront eu raison, tant les hommes de Gonzalo Quesda ont fait preuve de maîtrise dans « leur » barrage. D’entrée de match pour mener 7-0 au terme des dix premières minutes, 10-0, 10 minutes plus tard, et 17-0 à cinq minutes de la pause. Et ce n’est pas la réaction d’orgueil de leurs adversaires, incarnée et conclue par Maxime Machenaud, l’homme en fort de ce RM92, qui aura fait trembler les locaux.
Car doucement mais sûrement, par le biais d’un immense Morne Steyn, auteur de 28 points ce soir et d’un sans faute (10 sur 10), creusait inexorablement l’écart. L’essai de Roberts, entré en jeu à la place de Dumoulin à un quart d’heure de la fin ne changeait rien, l’ouvreur adverse enfonçant encore un peu plus le clou.
Non, jamais Paris n’aura tremblé dans cette rencontre, face à des Racingmen loin de leur meilleur niveau, mais étouffés par leur hôtes. Pour la quatrième fois en cinq participations, les Ciel et Blanc quittent les phases finales au porte des demies. Un niveau que Paris retrouve pour la première fois depuis 2009, où ils retrouveront Toulon, triple champion d’Europe et champion de France en titre. Une formation que les Parisiens, comme leur adversaire du soir, ont battu à deux reprises en saison régulière. Faut-il y voir un signe ?
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