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Ces 8 belles histoires à ne pas manquer avant l’In Extenso Supersevens

Ces 8 belles histoires à ne pas manquer avant l’In Extenso Supersevens

Publié le 31/01/2020

Le rugby offre de belles histoires, et l’In Extenso Supersevens ne fait pas exception. Voilà ce qu’il faut savoir avant le début du tournoi…

Quel est le point commun entre Matthew Ford, Zani Dembélé, Felipe Sancery ou Karim Qadiri ? Pas facile de répondre à la question. L’un est né en Angleterre, l’autre au Burkina Faso, ou au Brésil. Sur la scène internationale, l’Allemagne, le Maroc ou la France sont autant de nations représentées… Trajectoires différentes, donc, mais même ballon, et surtout même destin : se retrouver ce samedi à la Paris La Défense Arena, et y disputer le premier In Extenso Supersevens de l’histoire.

Quand son professeur de CM1 lui fait découvrir le rugby, Zani Dembélé s’imagine-t-il enchaîner les cadrages débordements dans un stade comble ? Incroyable destin que celui du Castrais, né au Burkina Faso, mais arrivé en… Allemagne à l’âge de cinq ans. A Sarrebruck, la frontière n’est pas loin : c’est à Forbach, en Moselle, que le futur international U16 et U18 français fait ses classes. Très vite repéré par le Racing 92 (aucun match en pro), l’ailier a rejoint le Tarn l’été dernier. Et porte le maillot de l’Allemagne chez les seniors… 

Un dilemme entre deux nations qu’a connu Matthew Ford. Père gallois, mère anglaise, enfance de l’autre côté de la Manche : le buteur de Suresnes (Fédérale 1) est pourtant international à 7 avec l’équipe de France (23 sélections, dont 5 sur les World Series) ! Lui qui se dit fervent supporter de la Rose est en fait arrivé dans l’Hexagone à l’âge de 10 ans. Joueur de Carhaix en Bretagne, Ford se fait un nom à Vannes, Auch puis Rouen, avant de prendre la direction de l’Île-de-France à l’intersaison. Médaillé de bronze aux championnats d’Europe Universitaires en 2016, ce titulaire d’un Master en droit des affaires est un véritable “septiste”, et porte le maillot des 7 Fantastics sur le circuit Elite.

Comme Matthew Ford, Joachim Trouabal portera le maillot des Barbarians. Trouabal, un nom que les fans de sport connaissent : son père, Jean-Charles, a longtemps été le recordman du monde du relais 4x100m. Le fiston a aussi droit à son destin tricolore : formé au Racing 92, il est repéré pour représenter la France aux Jeux Olympiques de la Jeunesse. Médaille d’argent à la clé ! Quelques mois plus tard, il enfile pour la première fois le maillot des Bleus du Sevens.

Un honneur que ne connaît pas (encore) Donovan Taofifenua. Mais le jeune ailier de Clermont a porté celui des U20, champions du monde l’été dernier. Présent ce samedi pour le Supersevens, lui aussi à de qui tenir : Donovan est le cousin de Romain et Sébastien, internationaux du RCT, le fils de Jean-Jacques (ancien talonneur de l’ASM) et le frère de Filimo (3e ligne de Bayonne). Le rugby, une affaire de famille.

Du Tarn au Brésil, il n’y a qu’un pas

La famille, justement. Comment ne pas l’évoquer avec les jumeaux Daniel et Felipe Sancery ? Nés au Brésil, mais élevés en France, ils découvrent le rugby à Gaillac. Repérés par le grand Stade Toulousain, ils filent au SC Albi qui les couve des cadets jusqu’aux Espoirs. En plein essor grâce aux Jeux Olympiques de Rio, le rugby brésilien les attire. Quatre ans plus tard, ils ne sont pas revenus. Eux représenteront l’équipe très cosmopolite de Monaco.


La dernière histoire concerne deux joueurs de Fédérale 1, Djamel Ouchène et Karim Qadiri. Respectivement sélectionnés par l’UBB et le Stade Français - comme le permet le règlement - leur profil risque de faire mal sur un tournoi à 7, une discipline qui n’a aucun secret pour eux. Ailier ou arrière de Bergerac, Ouchène a été sacré champion de France amateur avec les Free Sevens en 2017. Idem pour Qadiri (Beaune), membre des Seventise la saison passée… L’international algérien croisera-t-il la route de l’international marocain ? Attention : ce dernier a un mental d’acier. Véritable geek - il a construit son propre ordinateur avec son meilleur pote - Qadiri a longtemps cumulé ses stages d’infirmier avec les entraînements. Comme en 2016, où il fait ses débuts professionnels avec… le Stade Français, tiens, tiens : “À ce moment là, j’étais en stage en réanimation de nuit à l’hôpital, je bossais de 18 heures à 6 heures, je dormais quatre heures et j’allais à l’entraînement. La semaine du match, le Stade a appelé l’hôpital pour modifier mes horaires.” Non conservé dans le club de la Capitale, l’ailier a su rebondir pour revenir par la grande porte. Preuve qu’il y a du talent en Fédérale. Et encore plus à l'In Extenso Supersevens.